THE ANALOGS

Tiré de « Une vie pour rien ? » n°6-Décembre 2003

Interview de Dzidek de Pologne – éditeur de disque des Analogs, mais non-membre du groupe. Chef du label Jimmy Jazz Records et rédacteur du magazine Garaz.

Pour commencer, tu peux me parler du groupe ?

The Analogs est un groupe de Szczecin en Pologne et fondé par Pawel (basse) en 1995. De la formation d'origine, il n'y a plus que Pawel et Dominik. Ces derniers temps, ils y a eu en effet pas mal de changements de line-up : Dominik (surnommé Harcerz) – le premier chanteur, est revenu dans le groupe et a repris sa place à Smalec que tu as vu au chant pour la dernière fois au Punk & Disorderly de Berlin. Les nouveaux guitaristes sont Kuba et Piotr et Dmuchacz est à la batterie. Et donc depuis Janvier 2004, les Analogs jouent régulièrement avec cette nouvelle formation.

Tu peux me parler de scène punk/oi! en Pologne quand vous avez commencé le groupe ?

En 1995, en Pologne, la scène était divisée et les groupes étaient principalement des groupes politisés. Tu avais le choix entre la scène de droite et la scène anarchopunk. Les Analogs, du coup, ont créé leur propre truc et lancé une scène non politisée qui mêlait punks et skins. Le groupe a eu beaucoup de mal à être accepté au début et il y a eu pas mal d'embrouilles. Dans la chanson « The Kids Attacking the Police » (un de leurs classiques), ils chantaient : « ... The kids attacking the police... the kids not believing in the fascist gods... » ...mais les gars de gauche disaient qu'il était impossible de parler d'unité avec des skinheads. Et de l'autre côté, les Analogs étaient antiracistes et ne se mélangeaient donc pas avec les milieux de droite... C'est pourquoi, à ses débuts, le groupe n'était pas accepté par la scène polonaise. Peu de gens les ont supporté dans un premier temps. Nous avions parfois des bagarres aux concerts, des fanzines indépendants ont écrit des mensonges sur le groupe, l'ambiance n'était vraiment pas bonne. Moi je ne m'occupais pas de tout ça car je connaissais Pawel depuis de très longues années et je savais donc ce qu'il en était.

A cette époque, j'avais déjà mon premier label, Rock'n'Roller . Je l'avais monté pour sortir des groupes dans l'esprit de Analogs. Et puis un jour, en buvant des bières avec Pawel, on a décidé de sortir les premiers morceaux du groupe dessus. Depuis 3 ans, j'ai un autre label, Jimmy Jazz Records, et j'ai sorti dessus les nouveaux albums du groupe et réédité tous les anciens.

Est-ce que vous avez toujours des problèmes de violence aux concerts ?

Parfois mais beaucoup moins souvent. Nous avons dû avoir deux ou trois bagarres au cours des cinq dernières années. La scène polonaise a changé et les gens qui viennent nous voir savent maintenant que nous sommes juste un groupe streetpunk, nous ne faisons pas de politique. Sur toutes les pochettes de nos disques nous avons un autocollant « Muzyka przeciwko racizmowi » (Musique contre le racisme), c'est un signal pour les nazis que nous ne jouons pas pour eux. Et à propos des anarchopunks, les relations sont meilleures avec les groupes streetpunk qu'il y a cinq ou dix ans.

Est-ce que vous jouez souvent en Pologne ?

Ça dépend. Il est très difficile d'organiser des concerts punk en Pologne. Les salles préfèrent organiser des soirées techno ou hip-hop, le punk reste underground et les gens n'ont pas d'argent pour payer leur entrée, ils préfèrent boire devant la salle. Il n'y a pas beaucoup de salles pour organiser de bons concerts punk et nous jouons si quelqu'un veut prendre le risque de nous faire jouer dans sa ville. Parfois nous organisons des petites tournées avec des groupes étrangers. Par exemple, nous n'avons pas joué en Pologne les six premiers mois de l'année 2003 et nous n'avons joué que 10/ 12 concerts depuis Juillet 2003. Nous devons parfois annuler certains concerts quand les gars ne peuvent pas nous payer assez pour le défraiement.

Tu parlais de hip-hop. Dans la chanson « Techno age » vous dites « We are the Voice of the street », pour le hip-hop, tu ne vois pas ça comme le « cri de la rue » ?

Si à vrai dire. C'est un mouvement très populaire en Pologne ! Je crois que c'est vraiment la musique de la rue pour les jeunes entre 16 et 20 ans, de la même façon que le punk l'était il y a 10/ 15 ans. Le punk était la musique la plus importante en Pologne à cette époque, dans toutes les villes tu pouvais trouver des punk-rockers, mais maintenant c'est redevenu underground. Dans « Techno Age », nous chantons « We are the voice of the street, not electric rythms » c'est vrai, le hip-hop est le cri de la rue pour la nouvelle génération, mais nous n'aimons pas la « musique » faite par ordinateur ou les gens qui se disent musiciens et ne font que bouger leurs doigts sur des vinyles.

La scène polonaise a beaucoup changé depuis 10-15 ans ?

Oui, nous avons eu une des plus grosses scènes d'Europe de l'Est de 1980 au début des années 90. Est-ce que tu as déjà entendu parler de Jarocin's festival ? Jarocin est une petite ville au centre de la Pologne. Tous les ans depuis 1980 y était organisé le plus gros festival rock européen. Rapidement, il s'est transformé en énorme festival punk, de nombreux groupes ont joué là-bas. Mais au début des années 90's, le festival s'est arrêté à cause de nombreuses émeutes avec la police et des vols dans les magasins. Après ça, le punk a décliné, et maintenant la situation est assez mauvaise, il y a seulement quelques petits concerts mais nous essayons d'inverser la tendance.

Tu veux dire vous organisez des concerts ?

Nous essayons d'organiser des concerts sur Szczecin, notre ville n'est qu'à 120 kms de Berlin et ce n'est donc pas trop cher de faire venir des groupes qui y jouent. Mais si tu habites à plus de 200 kms de la frontière ça commence à coûter cher. 100/ 200 personnes viennent en général aux concerts que nous organisons et parfois quand on fait des groupes connu et que la promotion est bien faite, 300/ 400 personnes, mais ce n'est rien comparé au festival à Berlin (7000 personnes ? !) (ndb : sur 3 jours).

Je pensais que la scène polonaise en Pologne était importante.

Pas tellement. Pour le hardcore, le crust, le folk-punk, etc… alors oui, pas mal ! Mais si on parle de streetpunk, oi ! et punk 77, la situation est très mauvaise… Il y a juste quelques bons groupes, Analogs qui sont parmi les plus connus en dehors de la Pologne, Bulbulators (punk 77) et Zbeer de Silesie, Ramzes and de Hooligans (mais ils vivent maintenant en Allemagne), Lumpex 75, un bon groupe de Danzig, et c'est tout ! Nous avons également quelques jeunes groupes et j'espère qu'ils feront des concerts prochainement. J'ai mon propre label indépendant et j'ai bien du mal à trouver de bons groupes polonais… J'ai reçu des compilations de groupes tchèques et ils ont de très bons groupes, beaucoup plus que nous en Pologne alors que nous sommes voisins et que leur pays est plus petit. Nous n'avons pas la même situation, les groupes qui veulent jouer en Europe de l'est jouent toujours à Vienne, et Vienne-Prague, c'est juste un saut, mais la Pologne est bien plus loin. Si nous voulons organiser une tournée (par exemple nous l'avons fait pour Los Fastidios, qui sont nos amis, j'ai réalisé 3 K7 et un CD Best Of, ils sont très populaires ici !), nous devons la préparer 6 mois à l'avance pour réserver les salles et faire la promotion. Mon magazine Garaz, que je tire à 3500 exemplaires avec un CD est notre seul moyen de faire la promo pour les tournées. Mais la plupart des groupes sont trop cher pour les organisateurs polonais en fait.

Tu tires à 3500 copies ! Comment tu le distribues ?

Et bien la première partie est distribuée chez les marchants de journaux par un gros réseau de distribution, EMPIK, le seul distributeur de la presse en Pologne. Et l'autre partie est distribuée via les labels indépendants, les gens, j'en envoie aussi à mes amis en Tchéquie, en Slovakie, Bélarus… Les pays où les gens peuvent comprendre ce qu'on raconte. Et bien sûr j'en distribue par ma VPC. Je sors 2 ou 3 numéros par an, les deux derniers sont sortis en décembre 2003 et mai 2004.

C'est surprenant que tu puisses vendre un magazine streetpunk dans les réseaux officiels.

Ce n'est pas vraiment un problème en Pologne. Nous avons 3 gros magazines punk, ils tirent tous à 3500 exemplaires environ et sont distribués par le même réseau. Il n'y a pas d'autre pays en Europe où c'est le cas à ma connaissance, à part en Allemagne avec Skin up, Moloko Plus, Ox ou Plastic Bombs. Mais ils sont plus variés, je me rappelle d'interviews de groupes métal dans Ox… Dans mon magazine, il y a principalement du streetpunk, du punk, du ska et parfois du reggae et du psychobilly.

On pourrait croire que la scène polonaise est très grosse alors…

Oui ! En fait comme je le disais plus tôt, la scène était énorme il y a quelques années, et beaucoup de gens qui achètent mon magazine sont des anciens punk-rockeurs. Il travaillent maintenant dans des banques, des bureaux, et ont une sorte de nostalgie pour leur passé de punk. Mais il y a aussi des jeunes qui veulent s'informer sur les vieux groupes punk-rock et les nouveaux groupes intéressants. Il y a quelques années nous avons aidé le ska à se faire connaître en Pologne. Aujourd'hui je crois que nous sommes le seul zine qui parle de psycho et rockabilly. Et nous avons toujours parlé de punk et nous en parlerons toujours…

OK, maintenant parlons de votre dernier album « Hasslover rock ». Les paroles sont en polonais (traduites en anglais dans la version CD), quel est l'esprit général ?

Notre dernier album est « Trucizna », sortit en 2002. Nous avons sorti « Haskover rock » (le 3 ème album) en 2000 et entre ces deux albums il y a eu « Blask Szminki » en 2001 (ndb : bien essayé…). A propos des paroles il faudrait demander à Pawel puisque c'est lui qui les a écrit (ndb : mais d'après ce que j'ai compris le soir de l'interview il ne parle pas un mot d'Anglais…). Pour moi, il a écrit les meilleurs textes punk de la scène polonaise. Pawel écrit sur sa propre situation, nos amis, la vie en Pologne, les filles, la police, la violence… Sur ce que nous vivons tous les jours et uniquement là-dessus. Pawel n'écrit pas de textes politiques, nous ne jouons pas dans les concerts politisés et nous ne sommes pas en relations avec ces gars-là. Je crois que si nous sommes populaires en Pologne c'est parce que nous sommes vrai, nous n'avons jamais changé nos convictions. Nous sommes resté apolitiques et uniquement streetpunk.

De quoi parle la chanson « Iwan » ?

C'est une chanson sur un vieil ami, le premier chanteur du groupe (avant le premier line-up « officiel »). Il n'est resté qu'un mois car il n'arrivait pas à retenir les textes. Pawel a écrit ce texte après le tragique accident de scooter où Iwan a trouvé la mort alors qu'il travaillait à Londres comme livreur de pizzas.

Pas très marrant tout ça…Et la chanson « Max Schmeling », qui est-il ?

Tu ne connais pas ! ? C'était un célèbre boxeur allemand à l'époque de la 2 ème guerre mondiale. Il a participé à de nombreux combats internationaux et a servi à la propagande du régime nazi. Son plus célèbre combat a été celui contre Joe Louis, un boxeur noir-américain. Lors de leur premier combat, Schmeling a gagné et Hitler a utilisé cette victoire comme une preuve de la supériorité de la race aryenne. Mais lors de leur 2 ème combat (en 1938), Joe Louis a gagné. Hitler était si désappointé qu'il a envoyé Max dans les troupes paramilitaires. La chanson raconte cette histoire, et parle donc des gens utilisés par les politiciens.

Et « Nie chca zamieszek », c'est à propos des personnes résignées, non ?

Ça signifie « je ne veux pas me battre ». C'est sur les gens désespérés qui voudraient vivre leur vie, faire ce qu'ils veulent, mais sans cris et sans batailles. Mais parfois il faut se battre si l'on ne veut pas être exploité par d'autres personnes. C'est un peu le même thème dans « Dzieciaki atakujace policje » (les « kids » attaquent la police). C'est un gros hymne dans la scène polonaise, à chaque concert, tout le monde attend cette chanson. Nous pointons dans cette chanson nos vrais ennemis : la police, le système, les politiciens…

Tu ne crois pas que c'est une position différente que lorsque que tu me dis que vous êtes apolitiques.

Il est très difficile d'être apolitique parce que tous les côtés essaient de te rallier à leurs idées. Nous ne sommes pas politisés, mais nous ne sommes pas idiots. Nous savons que la politique est partout, même parfois dans nos paroles, et nous disons ce que nous pensons de nombreuses choses. Mais ce que nous voulons dire c'est que nous n'avons pas de drapeaux et pas de réelles sympathies politiques. Nous coopérons souvent avec les anarchopunks car, dans un sens, nous avons la même façon de vivre, mais je ne les comprends pas. Des drapeaux de Che Guevara ! Désolé mais ce gars, qui est une sorte de symbole pour les jeunes était comme Lénine et tous ces meurtriers. J'ai 42 ans et je me rappelle très bien du temps du communisme en Pologne… Et c'était vraiment de la merde ! ! Si quelqu'un me dit que le communism c'est bien, et bien je l'emmerde ! Che Guevara peut uniquement être pour moi un symbole de la culture pop comme un tee-shirt de Marilyn Monroe ou une photo d'Andy Warhol.

Il y a aussi différents types de personnes qui se réfèrent au communisme, que penses-tu des anarchistes par exemple ?

J'ai connu de nombreux anarchistes dans les années 80, et il y a 10 ans, je croyais dans l'anarchisme . Mais aujourd'hui, cela semble irréel, comme une légende. Les gens aiment les légendes, donc pourquoi pas, quand tu es jeune, c'est marrant en un sens, mais quand tu as 40 ans, tu as une autre façon de voir les choses. Tout le monde veut avoir sa révolution. Mais j'ai juste envie de dire « Fuck révolution ! ». J'ai eu durant ma vie des révolutions du temps du communisme, et maintenant je veux vivre, avoir de bons amis, des filles, m'amuser, de la bonne bière, des bons concerts et de la musique ! Je veux bien aider tout le monde, mais je ne veux pas faire partie d'un putain de jeu politique… Et puis il faut se rappeler que les révolutions ont toujours laissé de nombreuses victimes derrière elles…

Tu étais dans la scène punk au début des années 80, quelle était la situation en Pologne, je sais qu'en Tchécoslovaquie il y avait une grosse répression sur la scène alternative.

En Pologne c'était différent. J'ai commencé en 1979/ 80. J'étais en relation avec les sections jeunes de l'aile politique de Solidarnosc. Mais après j'ai eu des problèmes avec eux… Mais ce n'est pas vraiment intéressant, c'est le passé et je ne veux pas y penser… Juste vivre ma vie aujourd'hui !

Je trouve que c'est un intéressant ce que tu disais, ou de savoir par exemple si le punk et Solidarnosc étaient lié, mais bon c'est comme tu veux, si tu n'aime pas en parler tant pis.

Toute la scène punk en Pologne dans les années 80 était liée à la politique. Principalement dans les paroles et l'attitude contre le système. C'est la raison pourquoi la scène polonaise était si importante. Combattre le système faisait l'intérêt des groupes punks. La scène était plus underground mais plus unie. J'avais de nombreux amis dans d'autres villes et les concerts étaient toujours de bonnes soirées avec les amis. Pas de violence, pas de conflits. Après quelques années, c'est devenu plus une mode et la scène a beaucoup changé, beaucoup de gens ne sont plus là maintenant, et seulement quelques personnes de cette époque font quelque chose dans la scène.

Je me suis intéressé au punk avant Solidarnosc. Solidarnosc était juste un élément de la réalité polonaise quand ça a été fondé en 1980. C'était un grand espoir pour les gens dans la Pologne communiste, et pour moi aussi, les idées anti-système étaient les même dans la scène punk et dans Solidarnosc, je pensais que nous pouvions connecter les deux. De nombreuses personnes avaient la même opinion. J'ai créé dans mon école avec des amis une sorte de section de Solidarnosc, mais quand le général Jaruzelski décréta l'état de guerre en Pologne, toutes ces organisation ont été classées illégales. A cette époque j'étais plus actif dans la scène punk et je ne suis jamais revenu à la politique car, après quelques années, je me suis rendu compte que Solidarnosc était la même bande de menteurs que les communistes au pouvoir.

OK, pour parler un peu d'autre chose, vous avez une chanson sur le foot. Est-ce que c'est lié à la scène punk/ oi ! en Pologne ? Les hooligans ont la réputation d'être spécialement violents chez vous.

En Pologne je pense que c'est la même chose qu'en France, en Angleterre, en Allemagne ou dans d'autres pays. Beaucoup de punks et skins sont des fans de foot (moi aussi), mais si on parle de violence dans les tribunes, je crois que les gens en rapport avec cette scène sont seulement une petite partie de ceux qui vont au stade pour se battre.

Est-ce que tu peux nous parler un peu des paroles de votre nouvel album, «  Kroniki policyjne »  ?

Les paroles de Pawel sont toujours sur des sujets proches de nous. Le nouvel album contient 3 reprises arrangées en Polonais pour les paroles (c'est une petite tradition que chacun de nos album contienne 2-3 reprises) : « Mommys little Monster » (Social Distortion), « Proson Folsom Blues » (Johnny Cash) et « Nice Boys don't play rock'n'roll » (Rose Tattoo). Parmis nos 11 chansons, nous parlons dans « Marek » d'un ami qui était comme nous il y a quelques années mais est devenu DJ techno, dans «Dziewczyna ze zdjecia/Girl from photography » on parle de filles qui se sont marié avec des vieux riches, juste pour l'argent, et qui maintenant regardent leur anciennes photos et aimeraient revenir en arrière. Nous parlons des murs de notre ville, des rues, de l'amitié, dans « Parting », nous parlons de la mort, si ça nous arrive, nous irons retrouver nos amis au paradis des hooligans. La chanson « Nasze piosenki/Our Songs » est sur nos amis en Allemagne, au Canada, en Italie et dans notre ville, nous jouons principalement pour eux. « Twoje klamstwa/Your lies » parle des politiciens qui essaient de manipuler les jeunes pour les utiliser à leur profit.

Pour finir, quels sont vos projets, quelque chose à ajouter ?

Nous sortons notre album donc, dans quelques semaines c'est le nouveau Garaz magazine qui sort, et les nouvelles prods de mon label. En Mai on joue quelques concerts avec Los Fastidios en Pologne et après je vais prendre quelques vacances, enfin ! J'aimerai réaliser avant la fin de l'année des CDs de nouveaux groupes, Way Side Crew, All Bandits, Nowy Swiat, et 2 compilations ska et punk. Nous voulons réaliser aussi le nouvel album de Analogs en Vinyle et nous cherchons un label intéressé. Mais si on ne trouve pas ce n'est pas un problème, vu que nous venons d'entrer dans l'union européenne, je pourrais le sortir avec Jimmy Jazz et le distribuer depuis ici. L'année prochaine ce sera les 10 ans de Analogs, ça pourrait être une bonne occasion.

Salut à tous les punks et skins de France.